" DEIA "

(2022)

 

1) ASMAKARI

(L'énigme) 

Après avoir senti le café du matin, lentement je me réveille.
Sur la porte du réfrigérateur, une photo dont les coins sont à polir.
La danse des grives vient de débuter, Parabaraba !
Autour du vertige qu'une paille engendre, Parabaraba !
Uh un subtil énigme.

Paraba, Paraba, Paraba, le subtil énigme!
Paraba, Paraba, Paraba, la belle énigme!


Guitare à la main, nuages ​​dans la tête, je suis absorbé dans un labyrinthe,
mais j'ai toujours le désir de cheminer dans cette étincelante quête.
La danse des grives vient de débuter, Parabaraba !
Autour du vertige qu'une paille engendre, Parabaraba !
Uh un subtil énigme.

Paraba, Paraba, Paraba, le subtil énigme!
Paraba, Paraba, Paraba, la belle énigme!
Paraba, Paraba, Paraba, le subtil énigme!
Paraba, Paraba, Paraba, la belle énigme!

 

 

2) HAIZEA NUEN

(J’avais le vent) 

Je viens des terres
Dans l’intention de travailler
Avec la nécessité de survivre
Je suis venu tenter ma chance
Travailleur adroit
Les gens disent de moi qu’aujourd’hui je suis devenu riche

Qu’ai-je réussi ? Qu’ai-je perdu ?
Comment dois-je me présenter ?

Je viens des terres
Dans l’intention de travailler
Avec la nécessité de survivre
Je suis venu tenter ma chance
Maintenant je comprends les dires de mon père ;
« Loin de la maison, une nouvelle vie sombre »

J’avais le vent, J’avais le vent, J’avais le vent
Le questionnant Entendez-vous ?
J’avais le vent, J’avais le vent, J’avais le vent

Je viens des terres
Dans l’intention de travailler
Avec la nécessité de survivre
Je suis venu tenter ma chance
Ou souffle le vent
Vont les écharpes
Je n’avais pas le choix

J’avais le vent, J’avais le vent, J’avais le vent

Empli de mépris
J’ai rempli mon royaume d’hypocrisies et de mensonges
Redoutable terrain de jeu
Je suis un pion sculpté de folie
Cœur malade
Trompé Je l’ai vidé là.
J’ai quitté ma maison
Vêtu pour travailler
Courir après un sort

J’avais le vent, J’avais le vent, J’avais le vent

J’avais le vent, J’avais le vent, J’avais le vent

Le questionnant. Entendez-vous ?
J’avais le vent, J’avais le vent, J’avais le vent

 

 

3) LILIA

Tu as commencé à grandir, quelle envie !Une allure fertile !
Puis, tu t'es déployée, un besoin de d'élargir ton espace.
Irrigué de joie, apparaît un jaillissement audacieux, une floraison éclatante,
Quel fruit juteux, quelle prudente curiosité.

LiLi, Oi Lilia, Émergence de notre parole, Elle est tout à toi (Eho)
LiLi, Oi Lilia, Vérité de notre parole, si fragile soit-elle.

Gardien de demain, éducateur,
digne de confiance,
laisse la singulière tige s'affermir,
Admire le monde de tout ton cœur
fais appel à la vie, cherche-là
Et, imprégné de joie, vas de l'avant.

LiLi, Oi Lilia, Émergence de notre parole, Elle est tout à toi (Eho)
LiLi, Oi Lilia, Vérité de notre parole, si fragile soit-elle.

 

 

4) DEIA

(L'Appel)

J'ai l'avantage de mes vingt-deux ans,
libre des frontières, libre de m'en aller.
Cela fait un siècle qu'il n'y a pas eu de retour,
il est l'heure d'être maître de la traversée.


Quelle maison? Qui faut-il laisser ? Qui va gardé le bâton prés du feu ?
Quels chemins? Combien de nuits? Sur quels navires sont-ils montés à bord?
Courageux ancêtres, chers ancêtres ! A vous les honneurs !
L'appel de l'Orient


Je dois accepter mon besoin de voir, la puissance des versets, l'amour de la terre.
En quête de sens, celui de l'acceptation,
ne laissons pas mourir ce qui nous lie.


Quelle maison? Qui devoir laisser ? Qui a garder le bâton prés du feu ?
Quelle chemin? Combien de nuits? Sur quels navires sont-ils montés à bord?
Courageux ancêtres, chers ancêtres ! A vous les honneurs !
L'appel de l'Orient


L'appel de l'Orient
Uh oui oui
L'appel de l'Orient

 

 

5) PISTAN EZ NAGO

(Je ne suis pas sur la piste)

Le premier train est parti
Le deuxième aussi est parti
Y’en a-t-il un autre dans cette gare ?

Ma première femme est partie
Ma deuxième est aussi partie
Y’en aura-t-il une autre dans cette vie ?

Je ne suis pas sur la piste
Je ne suis pas sur la piste
Je ne suis pas sur la piste

AH AH AH AH AH AH AH AH AH
AH AH AH AH AH AH AH AH AH
EH EH EH EH EH EH EH EH EH
EH EH EH EH EH EH EH EH EH

J’ai perdu mon premier travail
J’ai perdu mon deuxième
Y’a-t-il un avenir
Dans ce monde ?

L’ivresse m’a quittée
La deuxième aussi m’a quittée
Y’a-t-il une plénitude
Dans la joie ?

Je ne suis pas sur la piste
Je ne suis pas sur la piste
Je ne suis pas sur la piste

AH AH AH AH AH AH AH AH AH
AH AH AH AH AH AH AH AH AH
EH EH EH EH EH EH EH EH EH
EH EH EH EH EH EH EH EH EH

 

 

6) ITURRI AINITZETARIK

(A de Nombreuses Sources)

Je ne voudrais pas rester enfermé-e
dans une seule et unique culture,
limité-e, regardant avec des œillères.
Les autres aussi sont là qui nous observent.
Nous nous enrichirons en entrant dans leurs mondes,
en accueillant leurs émotions du plus profond
et en les partageant,
en nous intéressant à leurs coutumes, leurs traditions.
En formant une grande et même Famille*.
Pour aller à la rencontre des citoyen-ne-s du monde,
pour être en harmonie avec les couleurs des autres,
la véritable clé: briller librement et transmettre la curiosité.
Je veux boire à de nombreuses sources, insatiable...
Je bois à de nombreuses sources, insatiable...
J'ai besoin de boire à de nombreuses sources, insatiable...
Boire, boire à de nombreuses sources, insatiable...
Ouvert-e...

 

 

7) JOSLEA

(La Tisseuse) 

Dans son œuvre, en lui-même
L’œil fin le geste léger
La reine de la clairvoyance
Dans la danse des mains
Riche de mots
Observer et tisser
Prenant soin du tissu de l’amour
Déployant ses ailes
Découpant le temps
La beauté de la nature
À toi la travailleuse de l’ombre
À toi ma lumière du soir
Ma gardienne
Continue de semer tes graines
À prendre soin de nous
À toi ce vibrant hommage
Dans son intérieur
À travers ses fils
Le buste solide
Le cou léger
Sa mère lui a transmis son langage
Par la grande porte
Par la lumière discrète
Concentrée sur le détail
Elle ravive la flamme qui est en moi
Déployant ses ailes
Découpant le temps
La beauté de la nature
À toi la travailleuse de l’ombre
À toi ma lumière du soir
Ma gardienne
Continue de semer tes graines
À prendre soin de nous
À toi ce vibrant hommage

 

 

8) ELKARREKILAN

(Ensemble)

Le départ des amis est toujours triste,
leur dire dire au revoir reste émouvant.
Subir le besoin de solitude est sans limite.

Ensemble, au nom de la fraternité,
ensemble, au nom de l'égalité,
ensemble, pour cultiver et nourrir la joie,
garder le trésor de demain, s’efforcer.

Le départ des amis est toujours triste,
leur dire dire au revoir reste émouvant.
Chère chouette, donne-moi Oh la sagesse, ta force.

Ensemble, au nom de la fraternité,
ensemble, au nom de l'égalité,
ensemble, pour cultiver et nourrir la joie,
garder le trésor de demain, s’efforcer.

Quoi qu'il en soit, en se consolant, avec toute la volonté,
Quoi qu'il en soit, dans la joie.
Uhhh

Ensemble, au nom de la fraternité,
ensemble, au nom de l'égalité,
ensemble, pour cultiver et nourrir la joie,
garder le trésor de demain, s’efforcer.

 

 

9) NAHASI NAHI ZAITUT

(Je veux te confondre)

Assis tranquillement sur ma terrasse
Je t’ai vu
La même apparence dans ton attitude
Ça me rappelle des souvenirs
Le cœur se soulève
Les émotions se mélangent
J’aimerai te remercier
Maintenant l’amie, maintenant écoute
J’aimerai te confondre
J’aimerai te confondre
Se baladant dans ce grand parc
Je remarque
Une femme élégante sur ce banc
Elle a un sourire malin
Le même regard, le même style
Elle savoure l’instant
Maintenant l’amie, maintenant écoute
J’aimerai te confondre
J’aimerai te confondre

 

" ZORTZI"

(2018)

 

1) GOIZIAN ARGI HASTIAN

À l’aube, avec les premiers rayons, au bord de ma fenêtre
Un oiseau se pose fièrement et se met à chanter.
Bel oiseau, si gai, quand je t'écoute
Mes chagrins 1) se dissipent vite dans les airs

Mon plus cher oiseau, pourquoi es-tu venu vers moi ?
Me réveiller alors que je faisais le plus beau des rêves.
Pour être venu si tôt, tu pensais que j'avais beaucoup de peine ?
Non, non, vas plutôt consoler le malheureux,

 

Auteur/Compositeur :

Pierre Bordazarre (Etxahun-Iruri)

 

 

2) EUSKALDUN BERRIAREN BALADA

Je viens de Barakaldo.
J'ai le chômage d'un ouvrier
C'est pourquoi aux cours de basque
J'y vais tous les jours.
Mes aïeux connaissaient le basque

Mais moi de ce machin
Jusqu'à présent, zéro.

Tous les matins
je suis client de AEK.
Parfois fou,
Les autres fois chaud.
Mais je n'espère pas

un grand miracle.

Tous les matins
je suis client de AEK,
Parfois fou,
Les autres fois chaud

Mais je n'espère pas

un grand miracle.


J'ai besoin de ça tôt le matin.
Je cherche des motivations.
Le basque n'est pas anglais
Mais il n'est pas mort.
J'y pense depuis des jours.
C'est insipide.
Je n'ai rien à blâmer.
Si je ne marche pas,
Voilà le bâton.
Beaucoup de verbes,
Mille autres mots ;
Bon courage.
Ils le disent.
Ce n'est pas si facile.

Voilà le bâton.
Beaucoup de verbes,
Mille autres mots ;
Bon courage.
Ils le disent.
Ce n'est pas si facile.

Cette idée dans ma tête
Je ne sais pas quand ça a commencé.
Mais parfois je ne suis pas là.
On s'amuse trop.
Quatre choses ont un nom.
Une chose a quatre noms.
J'en ai marre.
Ecouter le cours,
Poser de collages
Et ramasser de l'argent...
Comment je suis entré
Je ne comprends pas.
Quatre pour en trouver un bon.
S'il ne sert pas.

Cours d'écoute
Pose de collages
Et ramasser de l'argent...
Comment je suis entré
Je ne comprends pas.
Si cela ne sert même pas

à rencontrer un copain.

 

Auteur/Compositeur :

Oskorri 

 

 

3) BAGA BIGA HIGA

Baga, biga, higa,
Laga, boga, sega,
Zai, zoi, bele,
Armez, tirez, pun !
Baga, biga, higa,
Laga, boga, sega,
Zai, zoi, bele,
Armez, tirez, pun !
Xirristi-mirristi
Gerrena plat,
Soupe à l'huile
bouillon Kikili,
Buvez ou cliquez sur...
Ikimilikilikli...
Baga, biga, higa,
Laga, boga, sega,
Zai, zoi, bele,
Armez, tirez, pun !
Baga, biga, higa,
Laga, boga, sega,
Zai, zoi, bele,
Armez, tirez, pun !
Xirristi-mirristi
Gerrena plat,
Soupe à l'huile
bouillon Kikili,
Buvez ou cliquez sur...
Ikimilikilikli...

 

Auteur/Compositeur :

Mikel Laboa 

 

 

4) HAIKA MUTIL

- Oh, mon garçon, lève-toi.
regardes la lumière !
- Oui maître , c'est clair,
Notre coq est sorti.

- Oh, mon garçon, lève-toi.

Regarde si la pluie est là!
- Oui maître, il pleut !
Notre chien est mouillé.

- Oh, mon garçon, lève-toi.

Regarde s'il y a du feu !
- Oui maître, si c'est du feu ;
Notre chat est chaud.

- Oh, mon garçon, lève-toi.

Regarde ce qu'il y a ici !
- Oui maître, c'est le vent ;
notre fenêtre s'est ouverte.

 

Eh! De l'intérieur, 

Réveille-toi de l’intérieur

Eh! De l'intérieur, 

Réveille-toi de l’intérieur

 

- Oh, mon garçon, lève-toi.

Dehors, regarde ce que c'est !
- Oui maître, c'est de la neige.
le sol a été recouvert de blanc.

- Oh, mon garçon, lève-toi.

Regarde ce qu'il y a dans l'eau !
Oui, c'est un mouton.
Il s'est noyé depuis longtemps.

 

Eh! De l'intérieur, 

Réveille-toi de l’intérieur

Eh! De l'intérieur, 

Réveille-toi de l’intérieur

 

Auteur/Compositeur :

Mikel Laboa 

 

 

5) MATALAZ

Pas de deuil, pas de deuil.
Je meurs.
Car je donne
La Vie pour la Soule.
Peut-être, peut-être,
Un jour, 
Ils vont se lever.
Les vrais souletins,
Les vrais Eskualduns
Pour tuer des tyrans étrangers
Les vrais Eskualduns
Pour tuer des tyrans étrangers

 

Auteur/Compositeur :

Pierre Bordazarre (Etxahun-Iruri)

Jean Unhassobiscay

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